mes premiers pas en psychologie
J’ai fait mon entrée à l’Université de Lille pour y suivre les enseignements de psychologie option psychopathologie clinique et psychologie de la santé il y a maintenant 11 ans. Mes stages effectués auprès des adultes et enfants en Centre Médico-psychologique me confirment la pertinence de ce choix professionnel.
la pratique des thérapies brèves
Diplômée 5 ans après, je fais mes premiers pas dans le monde professionnel à l’hôpital. Je suis alors forcée de constater que les enseignements reçus me limitent quant à l’aide que je peux apporter aux patients que je rencontre.
Je me forme alors aux thérapies systémiques brèves en Belgique ce qui change véritablement ma perspective de travail : ne plus analyser systématiquement, remettre la personne au cœur de l’accompagnement comme actrice de son changement.
L’apport de l’hypnose
Mon travail auprès de personnes souffrant d’addictions graves et qui me témoignaient de souffrances qu’ils cherchaient à oublier en consommant me pousse à aller encore plus loin dans la recherche de nouveaux outils. Je prends la route, et je me rends à Nantes pour y suivre un diplôme universitaire d’hypnose thérapeutique. Je m’émerveille avec les personnes des transformations au fil de nos séances. Je les vois libérer, croître et se réjouir de prendre conscience de toutes ces ressources qui se révèlent à eux et qu’ils peuvent enfin exploiter.
pourquoi l’EMDR ?
Il persiste cependant une question. Ces patients qui me disent ressentir dans leurs corps les traces des blessures passées, l’angoisse « plus forte que tout » qui les envahit, les tétanise au plus profond d’eux-mêmes.
Et je découvre l’EMDR au fil des journées de conférence et décide de suivre les conseils prodigués aux patients : rester constamment dans une dynamique de découverte, de surprise, saisir toute expérience comme une opportunité d’apprendre. J’entame ainsi le diplôme universitaire d’EMDR à l’université de Lorraine et quitte à visiter la région Est, je suis parallèlement les enseignements du diplôme universitaire de médecine, méditation et neurosciences à l’université de Strasbourg.
Avec l’EMDR, le corps retrouve sa place dans le travail thérapeutique. Ce corps qui nous fait vibrer mais qui peut aussi nous paralyser quand nos émotions nous envahissent et que l’on ne peut les réguler. La personne accompagnée fait alors l’expérience d’une libération du poids du passé ou de la pression du futur, qu’elle peut constater aussi bien dans sa tête que dans son corps.
En résumé, un parcours qui s’enrichit de toutes nos rencontres, qui me poussent à toujours chercher encore plus d’outils pour vous accompagner au mieux, au plus près de votre souffrance et de votre demande.